Chez Altearah, nous avons à cœur de protéger notre environnement. Bien que nos labels et certifications démontrent cette volonté, nous souhaitons aller encore plus loin dans notre démarche écologique et responsable. En 2020, nous avons annoncé notre engagement pour la reforestation et pour la réduction de notre empreinte carbone à travers notre initiative Emerald Friday. Cette année, nous souhaitons vous apporter plus de transparence quant à nos achats de matières premières, nos partenaires fournisseurs ou encore nos clients partenaires.

Pour ce premier entretien, nous sommes allés au plus près de nos locaux et avons toqué à la porte d’en face, chez Gaël Briez, notre revendeur local et producteur et distillateur d’huiles essentielles. Noémie Arnal, notre Responsable Qualité et R&D a ainsi échangé avec lui sur ses actions pour préserver l’environnement.
Noémie Arnal : Parlez-moi un peu de votre entreprise, un Mas en Provence :
Gaël Briez : Nos plantes sont en culture biologique depuis 2005. Ici, toutes les huiles essentielles et les hydrolats vendus sous ma marque sont distillées et/ou transformées par moi-même. Ceci est un véritable gage de qualité tant nous connaissons la richesse de nos terres et que nous souhaitons protéger ce patrimoine et cette biodiversité.
Souhaitant travailler au plus proche des plantes et de leur zone de culture, je cultive directement les plantes dans mes propres champs ou dans un rayon de 50 kilomètres maximum avec mon alambic pour travailler la matière la plus fraîche possible et éviter les émissions de CO2 causées par le transport.

Aujourd’hui, je cultive des plantes de la région, parmi elles, nous comptons la lavande, le lavandin, l’immortelle, le laurier, le romarin,….
Avec mon père énergéticien et ayant grandi dans une famille tournée vers le bien-être et la nature, j’ai toujours souhaité travailler avec des produits naturels et qui ont du sens. Le bon sens fait parti intégrante de mon mode de travail, nous vivons sur une planète riche et précieuse, il est important d’en prendre soin et de savoir utiliser sans épuiser ses potentiels.
N.A. : Qu’est ce que vous priorisez pour la pérennité de vos cultures ?
G.B. : Aujourd’hui, je ne souhaite pas utiliser de traitements pour les champs. Je favorise la pluriculture en mettant en commun sur le même champ de la lavande, du romarin et du lavandin afin de favoriser leurs échanges mutuels bénéfiques pour leurs développements et croissances.
N.A. : Que faites-vous pour la préservation de la biodiversité ?
G.B. : Nous avons mis en place des ruches proches de nos champs depuis 3 ans et nous récoltons leur miel.
Nous privilégions la diversité végétale en ayant des champs entourés d’arbres, d’herbes et de fossés. Le désherbage se fait à la main et nous mettons en place une rotation des cultures pour laisser le temps à la terre de se reposer et de se recharger.

N.A. : Quelles sont les étapes que vous mettez en place pour assurer une bonne culture ?
G.B. : Avant la mise en culture, nous cultivons de la luzerne sur les parcelles pendant 2-3 ans, ensuite nous fauchons les champs et nous donnons la luzerne cultivée pour la nourriture des chevaux.
La luzerne va permettre de labourer naturellement la terre en fracturant le sol et apporte aussi de l’azote pour assurer la culture optimale des plantes aromatiques qui vont suivre.
N.A. : Une fois les plantes distillées, que faites-vous des « déchets de plantes » ?
G.B. : Après distillation, ces plantes sont sorties de la cuve de distillation, nous les laissons ensuite en compostage durant 18 mois et nous les redistribuons sur les parcelles de culture.
N.A. : Quelles sont les prochaines actions que vous souhaitez mettre en place dans vos champs de culture ?
G.B. : Sur le principe de l’Agroforesterie, je souhaiterai planter des arbres au milieu des parcelles. Aujourd’hui, nous retrouvons principalement des truffiers au milieu des champs de lavande. En plus de créer des « zones fraîches », les arbres absorbent le carbone et permet de diminuer jusqu’à 5% des gaz à effet de serre.
Chez Altearah, nous sommes fiers de travailler avec des collaborateurs tels que Gaël Briez qui partagent nos valeurs et mettent tout en œuvre pour améliorer sans cesse leur manière de produire ou de vendre pour préserver notre Terre.
En savoir plus : Un Mas en Provence